Daniel Grossay plus…
Cette semaine en plus, plus Ps entretiens avec Daniel Gros, directeur de l'Institut pour l'élaboration des politiques européennes à l'Université de Bocconi.
Syndicat du projet: Vous avez critiqué l'imposition de l'Union européenne de tarifs élevés Sur les véhicules électriques (véhicules électriques) en provenance de Chine, arguant que la réduction de l'accès aux technologies vertes à faible coût défie le bon sens. Maintenant, une autre innovation chinoise à faible coût fait la une des journaux: la plate-forme d'intelligence artificielle de Deepseek. Comment les IA plus «efficaces» de Deepseek pourraient-elles informer les efforts de l'Europe pour retrouver la compétitivité mondiale?
Daniel Gros: Alors que l'Europe ferait bien d'accueillir les véhicules électriques chinois, afin de soutenir la transition verte, on ne peut nier qu'il y a des compromis. Après tout, l'Europe a une industrie automobile massive, qui emploie des millions de travailleurs dont les emplois seraient compromis si les voitures chinoises prennent le contrôle du marché européen. Certes, ce risque a tendance à être exagéré; Il est peu probable que les EV chinois bon marché mettent les constructeurs automobiles européens. Néanmoins, il est vrai que les importations chinoises rivalisent directement avec la production européenne.
En revanche, l'Europe ne produit pas de modèles d'IA avancés comme Deepseek. Ainsi, bien que la startup chinoise puisse rivaliser avec les entreprises américaines dominantes (si sa technologie est justifiée), elle ne menace pas l'industrie de l'IA de l'Europe. Au contraire, en inaugurant une ère d'IA moins chère, Deepseek pourrait faciliter l'adoption de l'IA de l'industrie européenne, fournissant ainsi un coup de pouce indispensable à sa compétitivité. C'est une opportunité que l'Europe ne voudrait pas gaspiller.