En souvenir de Robert Solow

En souvenir de Robert Solow

L’économiste du MIT et lauréat du prix Nobel, Robert Solow, décédé en décembre à l’âge de 99 ans, était une figure marquante, réputée pour ses recherches révolutionnaires sur les moteurs de la croissance économique. Mais c’était surtout un homme d’une intégrité exemplaire, d’une humilité remarquable et d’une grande chaleur personnelle.

KOLKATA – Le récent décès du légendaire économiste du MIT et lauréat du prix Nobel Robert Solow, à l’âge de 99 ans, a déclenché une vague de hommages honorer son novateur recherche, qui a approfondi notre compréhension de la relation entre l’investissement, la technologie et la croissance économique. Ses contributions monumentales dans ce domaine sont largement reconnues, mais pour moi, son décès crée un sentiment profond et inattendu de perte personnelle.

Au cours de l’année universitaire 2001-2002, j’étais professeur invité au MIT, où j’enseignais la microéconomie et où je devais donner quelques autres conférences. Olivier Blanchard, alors président du département d’économie, a expliqué qu’en raison de l’espace limité, je devrais partager un groupe de trois bureaux, les autres occupants étant Solow et Paul Samuelson. Même si l’idée de me retrouver dans un groupe avec deux lauréats du prix Nobel était quelque peu déconcertante, mon appréhension était injustifiée ; mes voisins se sont avérés être des gens adorables. J’ai bien connu Samuelson (décédé en 2009) et Solow au cours de cette année universitaire.

À cette époque, Solow s’était imposé comme une figure imposante, réputée pour ses nombreuses contributions dans le domaine, en particulier ses recherches révolutionnaires sur les moteurs de la croissance économique. Au cours de son illustre carrière, il a reçu tous les grands prix économiques, culminant avec le Nobel en 1987.

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