Les arguments en faveur d’une réglementation de l’IA générative par le biais de la common law
La loi sur l’intelligence artificielle de l’Union européenne pourrait entraver le développement des technologies d’IA, qui dépendent de la disponibilité de contenus générés par l’homme comme données de formation. En revanche, une décision au cas par cas pourrait s’avérer un mécanisme plus efficace pour relever les innombrables défis posés par les technologies émergentes.
LONDRES/HONG KONG – Le déploiement imminent de la politique de l’Union européenne Loi sur l’intelligence artificielle représente la dernière tentative du bloc pour consolider son statut de puissance réglementaire. Cette législation ambitieuse, qui vise à imposer des réglementations strictes sur les technologies d’IA, souligne l’engagement de l’UE en faveur d’une gouvernance proactive.
Pendant ce temps, les États-Unis ont emprunté une voie très différente. Malgré la décret radical publiée par le président Joe Biden en octobre 2023, le pays manque toujours d’un cadre réglementaire cohérent en matière d’IA. Au lieu de cela, une vague de litiges a submergé les tribunaux américains, les principales sociétés d’IA étant poursuivies pour violation du droit d’auteur, violation de la confidentialité des données, diffamation et discrimination.
Étant donné que les litiges coûtent cher et durent souvent des années, la stratégie de l’UE peut paraître plus tournée vers l’avenir. Mais le système de common law pourrait en réalité s’avérer être un mécanisme plus efficace pour relever les innombrables défis posés par l’IA générative. Cela est particulièrement évident dans le domaine du droit d’auteur, où un nombre croissant d’artistes, d’éditeurs et d’auteurs sont impliqués dans des batailles juridiques contre des géants de l’IA comme Microsoft, OpenAI et Meta au sujet de l’utilisation de matériel protégé par le droit d’auteur.