L’IA a besoin du contrôle de l’ONU
Les Nations Unies doivent créer de toute urgence une Agence internationale des systèmes basés sur les données pour promouvoir des utilisations sûres, sécurisées et pacifiques de l’intelligence artificielle et garantir que ces systèmes respectent les droits de l’homme. Une telle institution disposerait également d’un pouvoir de réglementation lui permettant de déterminer l’approbation du marché des produits d’IA.
ZURICH – De nombreux scientifiques et leaders technologiques ont tiré la sonnette d’alarme au sujet de l’intelligence artificielle ces dernières années, lançant des avertissements désastreux sans précédent depuis l’avènement de l’ère nucléaire. Elon Musk, par exemple, a dit que « l’IA est bien plus dangereuse que les armes nucléaires », ce qui l’amène à poser une question importante : «[W]Pourquoi n’avons-nous aucune surveillance réglementaire ? C'est insensé. »
Le regretté Stephen Hawking a fait un point similaire: « Si nous n’apprenons pas à nous préparer et à éviter les risques potentiels, l’IA pourrait être le pire événement de l’histoire de notre civilisation. Cela entraîne des dangers, comme des armes autonomes puissantes, ou de nouveaux moyens permettant à quelques-uns d’opprimer le plus grand nombre.
Compte tenu des conséquences potentiellement catastrophiques d’une IA non maîtrisée, il est clairement nécessaire de mettre en place des garde-fous internationaux pour garantir que cette technologie émergente – plus précisément appelée systèmes basés sur les données – sert le bien commun. Plus précisément, cela signifie garantir que les droits de l’homme soient respectés à l’échelle mondiale, y compris en ligne.
