Plus de 408 000 immigrants non autorisés sont inscrits dans des universités américaines

Plus de 408 000 immigrants non autorisés sont inscrits dans des universités américaines

Brief de plongée :

  • Plus de 408 000 étudiants vivaient aux États-Unis sans autorisation légale en 2021, selon un nouveau rapport de l’American Immigration Council et de l’Alliance des présidents sur l’enseignement supérieur et l’immigration.
  • Ce nombre représentait une diminution de 4,2% par rapport aux 427 000 étudiants en 2019, selon le rapport des deux groupes de défense. Ils ont attribué la baisse aux pertes d’inscriptions liées à la pandémie et à l’économie, ainsi qu’aux contestations judiciaires en cours de l’action différée pour les arrivées d’enfants.
  • Le DACA offre une protection contre l’expulsion à certains immigrants qui ont été introduits illégalement dans le pays alors qu’ils étaient enfants et leur permet d’étudier et de travailler. Parmi les étudiants sans statut légal permanent, 141 000, soit environ un tiers, sont éligibles ou inscrits au DACA.

Aperçu de la plongée :

Le rapport utilise le terme « étudiants sans papiers » partout et reconnaît la diversité de cette population, qui représente 1,9 % de tous les étudiants.

Près de la moitié de ces étudiants, 46%, sont hispaniques et plus d’un quart, 27%, sont des insulaires du Pacifique asiatiques américains, a-t-il déclaré. Près de 14 % sont noirs et 10 % sont blancs. Les chercheurs ont désagrégé les données du recensement de 2021 pour calculer leurs résultats.

Plus des trois quarts des étudiants sans papiers fréquentent des établissements publics, avec une part notable dans les Universités communautaires, selon le rapport.

Le nombre d’étudiants éligibles ou inscrits au DACA est en baisse, en baisse de 41 000 étudiants contre 182 000 en 2019. Les chercheurs s’attendent à ce que ce nombre continue de baisser si le gouvernement n’ouvre pas l’éligibilité du programme à ceux qui sont arrivés aux États-Unis après 2007. .

La majorité des étudiants sans papiers ont été amenés aux États-Unis à un jeune âge. Mais beaucoup ne sont pas éligibles aux protections DACA, selon le rapport.

Par exemple, si quelqu’un avait quatre ans lorsqu’il est arrivé aux États-Unis en 2008, il aurait maintenant l’âge de l’université mais ne serait pas admissible au DACA.

Jusqu’à présent, DACA a survécu multiples contestations judiciaires, bien que sous une forme très réduite. En 2021, un juge fédéral du Texas a jugé le programme illégal et interdit les nouveaux candidats. Mais il a permis aux inscrits actuels de continuer à bénéficier de ses protections.

Et si l’une des poursuites à son encontre est portée devant la Cour suprême américaine à majorité conservatrice, il est peu probable qu’elle se poursuive.

« À la lumière des contributions économiques que les Rêveurs apportent déjà, et du futur potentiel de talent et de main-d’œuvre représenté par cette population étudiante, les nouvelles estimations soulignent pourquoi le Congrès doit adopter une législation qui offre aux Rêveurs une solution législative permanente », indique le rapport, « une solution qui permet leur permet de travailler et d’étudier sans crainte d’expulsion et ouvre la voie à la résidence permanente et à la citoyenneté américaine. »

Selon le rapport, réduire les obstacles à l’enseignement supérieur pour les étudiants sans papiers réduirait les taux de décrochage scolaire et conduirait à une meilleure réussite des étudiants.

Bien que le DACA soit un programme fédéral, la politique de l’État joue également un rôle clé dans l’accessibilité de l’enseignement supérieur.

Le Texas, par exemple, compte environ 59 000 étudiants sans papiers – le plus grand nombre après la Californie. En 2001, il est devenu le premier État à offrir des frais de scolarité dans l’État et une aide financière à ce groupe par le biais d’exigences de non-résidence, comme avoir un diplôme d’études secondaires d’une école du Texas.

Les contestations judiciaires des programmes de l’État ont largement échoué, malgré sa composition conservatrice. Récemment, une cour d’appel a confirmé une politique à l’Université du nord du Texas qui facture des frais de scolarité plus élevés aux étudiants étrangers que ceux payés par les Texans non autorisés.

Les chercheurs ont classé l’État comme offrant aux étudiants sans papiers un accès complet aux frais de scolarité et à l’aide financière.

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