Pourquoi les Américains et les Européens ne sont pas d'accord sur la mondialisation

Pourquoi les Américains et les Européens ne sont pas d'accord sur la mondialisation

Lorsque les Américains et les Européens parlent de la mondialisation, ils ne parlent pas uniquement de volumes commerciaux ou de pertes d'emplois manufacturières, mais aussi des institutions, de la résilience sociale et des récits politiques. Garder cette image plus large en vue est essentiel pour guider les réponses au changement économique dans un monde instable.

Bruxelles – En 1999, lorsque l'euro a été introduit, le manque de flexibilité sur le marché du travail européen devait rendre la réponse aux chocs plus difficile. Cette peur a été justifiée après la crise financière mondiale une décennie plus tard, lorsqu'un boom immobilier a fait faillite, conduisant à une détresse de dette souverain et à des ralentissements prolongés dans la zone euro. Les États-Unis, en revanche, se sont remis de la crise de 2008 assez rapidement. Mais les États-Unis ont lutté beaucoup plus que l'Europe pour faire face à un autre choc économique majeur: la mondialisation et l'émergence de la Chine en tant que puissance d'exportation.

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