Redéfinir la relation UE-Amérique latine

Redéfinir la relation UE-Amérique latine

L’Union européenne a récemment annoncé un investissement de 45 milliards d’euros en Amérique latine et dans les Caraïbes par le biais de son programme Global Gateway. Mais pour qu’une alliance UE-ALC réussisse, elle devra fonctionner comme une voie à double sens et proposer un programme d’investissement ambitieux et inclusif.

PANAMA – En juillet, huit ans après leur dernière réunion, les chefs d’État et de gouvernement de l’Union européenne et d’Amérique latine et des Caraïbes (ALC) se sont réunis à Bruxelles. Le sommet s’est terminé sur une note prometteuse : grâce à ses Passerelle mondiale programme, l’Union européenne investir 45 milliards d’euros (49,5 milliards de dollars) d’ici 2027 pour soutenir une transition verte équitable, une transformation numérique inclusive et des résultats en matière de développement humain en ALC.

Comme Jean Monnet, l’architecte de l’unité européenne, aurait observé, toutes les personnes sont ambitieuses, mais elles sont ambitieuses soit « d’être » soit « de faire ». Dans le monde de « polycrise » d’aujourd’hui, l’action importe plus que l’apparat. Les citoyens ordinaires attendent des résultats concrets des engagements multilatéraux, et il est temps d’agir.

À cette fin, la relation UE-ALC doit être redéfinie. La récente période d’engagement au coup par coup, axé uniquement sur certaines questions ou sur les relations entre certains pays, a entraîné d’importantes lacunes en matière de commerce et de développement durable. Les deux parties bénéficieraient d’un programme plus large reliant les régions dans leur ensemble, plutôt que d’accords entre de petits blocs de pays s’alignant sur les questions environnementales, commerciales et d’investissement.

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