La nécessité de la moralité en politique étrangère

La nécessité de la moralité en politique étrangère

Face à l’incertitude géopolitique et à la montée des menaces autoritaires, les démocraties libérales doivent s’unir pour protéger les droits humains. Bien que faire ce qu’il faut soit un impératif moral, c’est aussi une approche beaucoup plus réaliste de la politique étrangère que d’essayer d’apaiser les tyrans.

LONDRES – Il est facile d’être sage après l’événement. Mais peut-être, comme le dit le vieil adage, que la meilleure façon de préparer l’avenir est d’apprendre du passé.

J’y pensais l’autre jour, après avoir vu l’incroyable film de Ken Burns Les États-Unis et l’Holocauste, une série documentaire en trois parties qui explore la réponse des démocraties libérales américaines et européennes à la montée d’Hitler et à la persécution des Juifs sous le régime nazi. En plus d’un portrait peu flatteur des décisions de politique étrangère de l’Amérique, la série offre des leçons importantes pour les décideurs politiques occidentaux qui cherchent à faire face aux crises humanitaires d’aujourd’hui sans répéter les erreurs du passé.

Premièrement, nous ne devons jamais fermer les yeux sur les violations des droits de l’homme commises par d’autres gouvernements. De plus, nous devrions toujours écouter les journalistes courageux sur le terrain, plutôt que de faire confiance aux dirigeants autoritaires qui insistent sur le fait qu’ils n’ont rien fait de mal.

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