La nouvelle ligne de front de la crise de l'éducation

La nouvelle ligne de front de la crise de l’éducation

Le lien entre le changement climatique, les déplacements forcés et l’éducation n’a jamais été aussi flagrant. Sans une mobilisation mondiale pour concevoir des solutions plus créatives et assurer les ressources nécessaires, la crise de l’éducation ne fera que s’aggraver, privant des dizaines de millions d’enfants et leurs pays de l’avenir qu’ils méritent.

ÉDIMBOURG – Les inondations catastrophiques qu’a connues le Pakistan l’année dernière ne nous ont pas seulement rappelé les dangers du changement climatique. Ils ont également révélé le fait que des dizaines de millions d’enfants sont systématiquement trahis.

Les pluies torrentielles de la mousson ont détruit jusqu’à 27 000 écoles et a mis un terme à l’éducation des élèves. Pire encore, malgré les efforts diligents des agences des Nations Unies et des ONG, des millions d’enfants ne sont toujours pas scolarisés à ce jour. Et avec des millions de jeunes Pakistanais déjà exclus de l’accès à l’éducation avant la catastrophe de l’année dernière, le sous-continent indien a désormais la possibilité la plus grande population non scolarisée dans le monde.

Le lien entre le changement climatique, les déplacements forcés et l’éducation n’a jamais été aussi flagrant. Le changement climatique déplace de plus en plus les populations à grande échelle, avec des répercussions dévastatrices sous la forme de fermetures d’écoles et d’autres interruptions de l’éducation.

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