Le grand moment du Quad
Le Quad est de plus en plus considéré comme un outil potentiel important pour fournir des biens publics dans l’Indo-Pacifique et empêcher la Chine d’atteindre une domination régionale. Mais une coalition comprenant l’Australie, l’Inde, le Japon et les États-Unis est vouée à faire face à des défis.
La décision du président américain Joe Biden de ne pas assister à la réunion prévue la semaine prochaine du dialogue quadrilatéral sur la sécurité (le Quad) afin de poursuivre ses négociations avec les républicains américains sur le plafond de la dette américaine ne diminue en rien l’importance de la réunion. Une coalition stratégique des quatre principales démocraties de l’Indo-Pacifique – l’Australie, l’Inde, le Japon et les États-Unis – gagne rapidement en profondeur et en élan. Bien que le Quad Leaders’ Summit, qui devait se tenir à Sydney la semaine prochaine, ait été reporté, les progrès qu’il a réalisés vont certainement se poursuivre.
Même si chaque membre du groupe a ses propres objectifs, intérêts et défis à relever, l’effort visant à contenir les propres ambitions stratégiques de la Chine dans l’Indo-Pacifique est désormais une priorité partagée par les quatre États. Individuellement et ensemble, ils doivent naviguer dans la réalité selon laquelle la Chine ne peut être contenue sans une volonté de se battre.
La vue d’Australie | Richard Maud
L’adhésion de l’Australie au Quad dans la seconde vie du groupe est sincère et irréversible, reflétant une profonde inquiétude bipartite concernant le comportement actuel de la Chine et ses intentions futures dans l’Indo-Pacifique.