Les capitalistes exposés au carnage climatique meurtrier
Une récente rapport par l’organisation caritative de renommée internationale Oxfam, publié en novembre, a une fois de plus mis en lumière le rôle meurtrier de la classe capitaliste dans la crise climatique. Pour lutter contre cet horrible crime contre l’humanité, la seule solution est de renverser le régime capitaliste par une révolution socialiste.
Le rapport d’Oxfam révèle : « Depuis les années 1990, les 1 % de super-riches ont dépensé deux fois plus de budget carbone que la moitié la plus pauvre de l’humanité réunie. » Une partie de ces émissions provient de leur consommation personnelle extravagante, comme les jets privés et les yachts, mais encore plus des investissements dans des industries polluantes. Après tout, comme le disait l’empereur romain Vespasien : pecunia non olet– l’argent ne pue pas. En soulignant que « les super-riches brûlent notre monde », le rapport rejette à juste titre le blâme là où il doit être, en dépit du fait que la bourgeoisie internationale et ses porte-parole tentent de décrire les catastrophes climatiques de plus en plus destructrices comme « naturelles » ou simplement « humaines ».
En 2019, ce 1 % représentait la même quantité d’émissions que les 66 % les plus pauvres, soit quelque 5 milliards de classes laborieuses. « Les émissions… sont suffisantes pour causer 1,3 million de décès dus à la chaleur », a conclu Oxfam. Et ce, pour une seule année ! Pendant ce temps, la bourgeoisie internationale investit deux fois plus dans les combustibles fossiles que l’Agence internationale de l’énergie (AIE) considère comme le maximum pour « éviter une catastrophe climatique ». Apparemment indifférente au sang qui coule de tous les pores du capitalisme, la production pétrolière et gazière américaine est «prêt à battre le record» en 2023.
Cependant, nous ne devons pas simplement considérer les capitalistes comme des individus irresponsables. En tant que classe dirigeante, ils dominent l’économie, la politique et la culture mondiales. Le rapport sur les majors du carbone montre que 100 grandes entreprises sont responsables de plus de 70 % des émissions mondiales. Ils sont entièrement d’accord sur le fait que le changement climatique est terrible – terriblement rentable ! En fait, le règne de l’incitation au profit sous le capitalisme conduit à des sabotages actifs de la transition vers une énergie propre. « Environ 8 milliards de dollars de panneaux solaires chinois se trouvent actuellement dans des entrepôts européens », a rapporté le rapport. Temps Financier, « de quoi alimenter en électricité tous les foyers de Londres et de Paris réunis pendant un an ». Cependant, ces panneaux restent en jachère car « l’offre dépasse la demande », c’est-à-dire qu’il est plus lucratif pour les entreprises de les stocker en vue de ventes futures.
Ce sont des exemples flagrants de l’irrationalité totale du capitalisme actuel, qui menace l’avenir même de l’humanité. Mais que faire ? Oxfam propose que les États (capitalistes) devraient taxer les riches (leurs maîtres) et utiliser l’argent pour des réformes sociales et écologiques, tout en déplorant que : « Malheureusement, les gouvernements sont souvent trop réticents à intervenir parce qu’ils sont aveuglés par la pensée néolibérale ou contrôlés par des puissants. élites. » Cependant, ils ne sont pas si « aveuglés par la pensée néolibérale » lorsqu’il s’agit d’augmenter les dépenses militaires ou de renflouer les grandes banques !
Les bourgeois les plus sérieux doivent sûrement se rendre compte qu’un effondrement environnemental total serait préjudiciable à leurs propres intérêts. Mais la logique du capitalisme – confinée par les limites étroites de la propriété privée et de l’État-nation – condamne toute action substantielle de leur part. Des conférences internationales comme la récente Cop28, présidée par le PDG de la compagnie pétrolière nationale des Émirats arabes unis, Al Jaber, et à laquelle participent des milliers de lobbyistes des combustibles fossiles, n’ont ni l’intention ni le pouvoir de résoudre la crise. Il serait criminellement naïf de croire que les « dirigeants mondiaux » capitalistes, qui « ne déclarent pas systématiquement leurs émissions avec précision », selon Le gardienpeut négocier et coopérer de bonne foi.
En tant que communistes, nous n’avons aucune confiance dans l’État capitaliste, qui est un organe de domination de classe. Le fait que l’ensemble de l’establishment politique américain soutienne la guerre génocidaire menée par Israël contre Gaza, alors que plus des deux tiers des Américains sont favorables à l’arrêt du massacre, révèle une fois de plus l’imposture de la « démocratie » bourgeoise. Nous ne nous livrons pas non plus à l’illusion selon laquelle la crise climatique peut être résolue dans les limites du capitalisme – le système des responsables de cette crise.
Certes, les mouvements de masse militants de la classe ouvrière pourraient forcer les capitalistes à concéder certaines concessions, et les communistes sont absolument favorables à la lutte pour ces réformes. Toutefois, les changements apportés au système ne résolvent pas le problème fondamental. Les coupables se retrouvent avec leur puissance économique et politique intacte, et leurs affaires sanglantes fournissent encore suffisamment d’incitations au profit. Mais les travailleurs et les opprimés ne peuvent pas rester mobilisés éternellement. À moins qu’ils ne soient couronnés par une révolution victorieuse, les mouvements de masse reflueront inévitablement. C’est alors que la classe dirigeante, enhardie, reprend tous les acquis acquis grâce à la lutte, comme dans le cas de Roe c.Wade.
Heureusement, il existe une issue : la révolution socialiste. La classe ouvrière produit aujourd’hui d’immenses richesses, plus que suffisantes pour inverser la dégradation climatique et améliorer considérablement le niveau de vie de la majorité. Tout ce qu’il faut, c’est que les travailleurs et les jeunes révolutionnaires prennent en main les moyens de production et dirigent notre économie de manière démocratique, dans une société socialiste donnant la priorité aux besoins humains plutôt qu’au profit. Et nous en avons le pouvoir : pas une roue ne tourne sans l’aimable autorisation de la classe ouvrière. Luttons pour l’avenir communiste de l’humanité !