Pourquoi les cent premiers jours au bureau sont importants
Le concept offre un cadre utile aux nouveaux dirigeants dont le mandat pourrait prendre fin plus tôt qu’ils ne le pensent et dont la lune de miel avec leurs propres partis et partenaires de coalition pourrait être bien plus courte qu’ils ne l’avaient espéré. Durant leurs premiers mois au pouvoir, ils devraient se concentrer sur trois principes clés.
OXFORD – Après des années d’inquiétude face au recul de la démocratie, les prochains mois nous en diront beaucoup sur l’état du gouvernement populaire dans le monde. En octobre, l’Argentine élira un nouveau président pour succéder à Alberto Fernández, tandis qu’en Nouvelle-Zélande, la coalition dirigée par le Parti travailliste sera confrontée au défi du bloc dirigé par le Parti national. Et en novembre, les Pays-Bas organiseront des élections générales anticipées pour remplacer Mark Rutte, le premier ministre du pays le plus ancien, dont le gouvernement s’est effondré en juillet.
Le Royaume-Uni devrait également organiser des élections générales au cours de l’année 2024, tandis que l’Indonésie se prépare à une élection présidentielle en février. déterminer le successeur à Joko Widodo, plus connu sous le nom de Jokowi, alors qu’il termine son deuxième et dernier mandat. Le Mexique devrait organiser son élection présidentielle en juin, suivi par les États-Unis en novembre et le Ghana en décembre.
Dans chacun de ces pays, les campagnes électorales battent déjà leur plein. Mais la démocratie ne se limite pas aux élections. Pour fonctionner, il doit également assurer une gouvernance efficace. C’est pourquoi les futurs dirigeants devraient commencer à préparer leurs 100 premiers jours de mandat bien à l’avance.