Wildfire Haze du capitalisme : un signe des choses à venir
Des millions de personnes dans l’est des États-Unis ont souffert d’une qualité de l’air extrêmement mauvaise au cours des derniers jours, causée par le saison des feux de forêt record au Canadaqui commence plus tôt et se développe plus intensément que jamais.
Mercredi, New York avait la pire qualité de l’air de toutes les villes du monde, avec des scènes obsédantes ressemblant à l’atmosphère sur Mars. Philadelphie, Baltimore, Washington, DC et les milliers de petites villes et villages de la région ont également été touchés. Avec l’indice de qualité de l’air dans la plage « dangereuse », au-dessus de 300, dans certains cas, des dizaines de millions d’habitants de la région ont été invités à rester à l’intérieur, et dans certains cas, les jours d’école et les vols ont été annulés.
Alors que la qualité de l’air s’est améliorée dans le nord-est pour l’instant, les habitants du sud-est sont désormais les plus touchés et le service météorologique national a averti que les vents à partir de la semaine prochaine pourraient ramener de la fumée dans le nord-est. Avec 100 incendies qui font toujours rage au Québec et en Ontario, il n’est pas exclu que des jours similaires se profilent à l’horizon. Tout cela est un rappel palpable de l’accélération de la crise climatique, alors que des événements météorologiques inédits deviennent de plus en plus fréquents.
Des conditions météorologiques sans précédent
Certains qui ont vécu toute leur vie dans le nord-est des États-Unis ont déclaré qu’ils n’avaient jamais rien vu de tel, tandis que d’autres ont fait remarquer que la vie à New York mercredi ressemblait quelque peu à la vie dans le monde de Coureur de lame. De tels scénarios ne feront que devenir plus fréquents au cours de la prochaine décennie, car les scientifiques expliquent depuis longtemps qu’à mesure que la crise climatique s’aggrave, les conditions météorologiques deviendront de plus en plus erratiques et imprévisibles.
Le le journal Wall Street a expliqué : « La saison des incendies de forêt au Canada a démarré de façon fulgurante cette année, avec plus de 8,1 millions d’acres de terres déjà brûlées au début de juin, selon le département des ressources naturelles du pays. Au cours d’une saison d’incendie typique, environ 600 000 acres auraient été brûlés à ce stade.
La philosophie marxiste explique que le changement et le développement – dans la nature, la société humaine et la pensée – se produisent à la fois par une transformation progressive et par des sauts et révolutions qualitatifs soudains. Ce à quoi nous assistons ces dernières années en ce qui concerne le changement climatique, c’est exactement cela.
Le capitalisme est incapable de résoudre le problème
La pollution de l’air par le capitalisme va bien au-delà de celle causée par les seuls incendies de forêt, englobant de larges pans de la production industrielle et des transports. L’Organisation mondiale de la santé a estimé que la pollution de l’air est responsable de sept millions de décès précoces chaque année et d’un décès humain sur huit au total. Elle affecte non seulement la santé cardiovasculaire, mais aussi le fonctionnement neurocognitif et d’autres aspects du fonctionnement humain. Ce n’est là qu’un des nombreux effets horribles de l’aggravation du changement climatique dont nous avons été témoins ces dernières années.
Joe Biden et les démocrates se sont positionnés comme le parti qui « prend le changement climatique au sérieux ». Lors du cycle électoral de 2020, les médias libéraux étaient dans une frénésie sur la nécessité de voter pour Biden en raison de cette question. Mais le problème est le système capitaliste lui-même, qui repose sur la propriété privée des moyens de production et l’investissement à but lucratif dans l’économie de marché anarchique et non planifiée. C’est précisément le système incontestablement défendu par Biden.

Dans le cadre de sa réponse à l’urgence de la qualité de l’air, Biden a assuré au pays que les États-Unis avaient dépêché 600 pompiers pour aider les pompiers canadiens, tandis que la gouverneure de l’État de New York, Kathy Hochul, a proclamé que l’État fournirait gratuitement des masques N-95 à gérer la fumée. Mais les travailleurs et les jeunes avancés, conscients de l’inadéquation totale du programme des démocrates pour le changement climatique, peuvent voir à travers ces bouffonneries minimales, réactives et performatives.
Ironiquement, cet événement météorologique est survenu un mois seulement après les soi-disant démocrates progressistes de l’État de New York « adopté le Green New Deal.” Après quatre ans de lobbying et de marchandage, quelques réformes mineures ont été adoptées, dans le but d’atteindre 100 % d’énergie renouvelable dans l’État d’ici 2030. Ces changements sont acceptables dans la mesure où ils vont, mais cela ne nous sert à rien d’édulcorer l’extrêmement l’étendue modeste de ces mesures par rapport à l’ampleur de la crise climatique, qui est de nature mondiale et nécessite une solution mondiale.
Nous avons besoin d’une économie planifiée !
Plus de perturbations environnementales sont en magasin à mesure que la crise climatique s’aggrave. L’effet cumulatif de cela est sûr d’inciter de plus en plus de gens – et les jeunes en particulier – à remettre en question la viabilité du capitalisme lui-même. Les millions d’Américains et canadien les jeunes qui voient déjà le communisme comme leur système économique idéal comprennent la nécessité d’une rupture complète avec le chaos du capitalisme.
Ce qu’il faut, c’est la restructuration urgente et totale du système de production et de distribution d’énergie. L’humanité possède la richesse et la technologie pour amorcer une transition vers une énergie infiniment renouvelable, mais ces moyens sont actuellement détenus et contrôlés par les capitalistes. En luttant pour exproprier les compagnies énergétiques et d’autres grandes industries, pour les intégrer dans une économie nationalisée démocratiquement planifiée, nous pouvons préparer les bases d’une réponse collective et coordonnée au changement climatique.
Il est évident qu’aucun parti capitaliste ne peut résoudre ce problème. La lutte pour surmonter avec succès la crise climatique est la lutte pour la révolution socialiste. Rejoignez-nous dans ce combat !