Blâmer la Russie n'arrêtera pas le populiste à droite
L'ingérence et la désinformation russes ont été un sous-texte important des élections européennes récentes en Moldavie et en République tchèque, ainsi que lors des élections antérieures où les populistes de droite ont bien fait. Mais la fixation sur le Kremlin obscurcit une réalité plus profonde et plus troublante: le véritable attrait populaire de l'idéologie de droite.
Vienne – l'ingérence et la désinformation russes ont été le sous-texte des récentes élections européennes: d'abord en Moldavie, où les libéraux pro-européens ont triomphé à la fin du mois dernier, et maintenant en République tchèque, où le populiste milliardaire Andrej Babiš a prévalu le week-end dernier. La menace dans les deux pays – et ailleurs – est en direct et réelle. Pourtant, la fixation sur le Kremlin obscurcit une réalité plus profonde et sans doute plus troublante: le véritable attrait public des populistes de droite et des nationalistes, et la mesure dans laquelle cet attrait remodeance la politique à travers le monde démocratique.
