Carla NorrlöfEn dit plus…
Cette semaine dans Say More, PS parle avec Carla Norrlöfprofesseur de sciences politiques à l'Université de Toronto et chercheur principal non-résident à l'Atlantic Council.
Syndicat du projet : Tu as réfuté l’affirmation – formulée notamment par Donald Trump – selon laquelle, à moins que les membres de l’OTAN n’atteignent l’objectif de dépenses de défense de l’alliance (2 % du PIB), les États-Unis se porteraient mieux sans eux. Quels changements à l'OTAN – y compris le rôle de l'Amérique en son sein – la rendraient plus efficace dans la promotion des intérêts américains et de la sécurité mondiale ?
Carla Norrlöf : L'objectif de dépenses de défense de l'OTAN est approprié dans l'environnement de sécurité actuel, et les pays devraient s'y fixer. Mais les États-Unis devraient également regarder au-delà des critères financiers et valoriser d’autres types d’actifs, tels que des capacités militaires spécialisées, des emplacements géographiques avantageux ou des technologies innovantes. En tirant le meilleur parti de ces diverses contributions, l’OTAN peut renforcer ses capacités, sa capacité d’adaptation et sa résilience.
L’objectif de renforcer l’autonomie stratégique européenne est également louable, avec le potentiel d’alléger une partie du fardeau qui pèse sur les États-Unis – et éventuellement de réduire par la même occasion l’influence américaine au sein de l’OTAN – tout en amplifiant les capacités de défense collective de l’OTAN dans un paysage de sécurité dynamique.