Gagner la guerre contre le cancer en Afrique subsaharienne

Gagner la guerre contre le cancer en Afrique subsaharienne

Les maladies non transmissibles devraient dépasser les maladies infectieuses en tant que principale cause de décès dans la région d’ici 2030, suite à une forte augmentation de la mortalité liée au cancer. En investissant dans des mesures de détection précoce comme les vaccins contre le VPH et les tests de dépistage du cancer du col de l’utérus, les gouvernements africains peuvent sauver des millions de vies.

NAIROBI – Les maladies non transmissibles (MNT), telles que les maladies cardiovasculaires, le cancer, le diabète et l’obésité, tue 41 millions de personnes par an77 % de ces décès survenant dans les pays à revenu faible ou intermédiaire (PRFI).

En Afrique subsaharienne, les MNT sont désormais responsable d’environ 37% des décès – contre 24 % en 2000. Le cancer est l’un des trois principales maladies à l’origine de cette augmentation, représentant plus d’un demi-million de morts en 2020. Et ce nombre devrait doubler d’ici 2030 si le statu quo actuel est maintenu.

Comme pour les autres MNT, de nombreux cas de cancer pourraient être évités en s’attaquant aux facteurs de risque comportementaux, tels que la consommation de tabac et d’alcool et l’obésité, qui contribuent à plus de 40 % de tous les décès par cancer mondial.

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