La Chine ne doit pas choisir le prochain Dalaï Lama
Avec son adhésion incessante à la non-violence, le Dalaï Lama incarne la résistance tibétaine à l’occupation chinoise. Cela contribue à expliquer pourquoi la Chine est si déterminée à choisir son successeur, et pourquoi les États-Unis et l’Inde doivent s’assurer que ce ne soit pas le cas.
NEW DELHI – Alors que le Dalaï Lama – le chef spirituel du Tibet – se rend aux États-Unis pour recevoir des soins médicaux à genoux, les inquiétudes quant à savoir qui lui succédera sont devenues aiguës. Alors que les Tibétains du monde entier prient pour que Tenzin Gyatso, 88 ans, le 14e Dalaï Lama, ait encore beaucoup de vie devant lui, la Chine attend avec impatience sa disparition, afin de pouvoir installer un successeur fantoche.