La promesse et le péril de la décarbonisation

La promesse et le péril de la décarbonisation

Pour parvenir à une transition juste vers les énergies renouvelables, la communauté internationale doit permettre aux économies émergentes et en développement de réaliser les investissements nécessaires dans les technologies vertes sans s’endetter davantage ni sacrifier la croissance des revenus. Même si les défis à relever sont énormes, il y a des raisons d’espérer.

BEIJING – Pour limiter le réchauffement climatique à 1,5° Celsius, il est crucial de décarboner le monde entier. Mais faire pression trop rapidement sur les économies émergentes pour qu’elles atteignent zéro émission nette pourrait conduire à une explosion de la dette libellée en dollars et à une volatilité financière dans le monde en développement. L’intégration de ces pays dans l’effort de décarbonation nécessite une stratégie plus nuancée.

Au cours de l’année écoulée, des décideurs politiques et des universitaires, dont certains viennent de pays en développement, ont proposé des solutions à cette énigme. Alors que les dirigeants mondiaux se réunissent pour les réunions annuelles du Fonds monétaire international et de la Banque mondiale à Marrakech du 9 au 15 octobre, trois propositions en particulier méritent un débat sérieux.

Même si les économies émergentes et en développement ont peu contribué à la crise climatique, leurs émissions de dioxyde de carbone augmentent rapidement. Pour atteindre la croissance économique attendue par leurs citoyens, respecter leur budget carbone et abandonner les combustibles fossiles, ces pays doivent réaliser des investissements importants dans les technologies vertes, principalement financés par les flux de capitaux internationaux.

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