Les géants asiatiques des affaires doivent-ils être démantelés ou démantelés ?

Les géants asiatiques des affaires doivent-ils être démantelés ou démantelés ?

Au cours des dernières décennies, les liens étroits entre les politiciens et les grands conglomérats d’entreprises se sont avérés efficaces pour stimuler le développement des économies asiatiques. Mais en concentrant et enracinant le pouvoir de marché, ce système a alimenté une forte augmentation des inégalités de revenus et de richesse, ainsi qu’un manque de concurrence bénéfique.

LONDRES – La récente tourmente autour du Groupe Adani en Inde a renouvelé de vieux débats sur les relations inappropriées entre les politiciens du pays et ses plus grandes entreprises. De même, les récentes élections en Thaïlande ont révélé frustration généralisée vers un régime qui semblait être devenu trop à l’aise avec la monarchie, l’armée et les élites commerciales.

Rien de tout cela n’est nouveau en Asie. Quand Suharto était évincé du pouvoir en Indonésie il y a 25 ans, des préoccupations similaires ont fait surface, ne serait-ce que brièvement. Aujourd’hui, les liens entre les groupes d’entreprises et les politiciens sont à nouveau examinés, et ce n’est pas trop tôt. La concentration du marché s’est accentuée dans la région à mesure que de grands groupes commerciaux très diversifiés – la plupart d’entre eux appartenant à des familles – en viennent à occuper les hauteurs dominantes des économies nationales.

Dans Inde et Chine, les revenus combinés des dix premières entreprises de chaque pays représentaient environ 10 à 15 % du PIB en 2018, et au Vietnam, en Thaïlande et en Corée du Sud, le ratio était de 30 à 40 %. Samsung revenus représentent à eux seuls plus de 20 % du PIB de la Corée du Sud. De plus, ces ratios semblent avoir augmenté – parfois fortement – ​​au cours des dernières décennies. En Inde, les revenus des 15 plus grands groupes d’entreprises grandi d’environ 9 % du PIB en 2000 à près de 15 % d’ici 2019.

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