L’épave du train d’austérité
Si l’erreur humaine est à blâmer pour la collision mortelle d’un train en Grèce le 28 février, la responsabilité incombe finalement à ceux qui ont conçu, défendu et promu les doctrines économiques qui sous-tendent les politiques d’austérité imposées au pays dans les années 2010. Sans ces polices, cette tragédie n’aurait jamais eu lieu.
AUSTIN – En un éclair, la destruction sauvage de la Grèce prédit en 2015 (et avant) est de retour dans l’actualité, en raison d’une tragédie macabre sur l’un des plus petits réseaux ferroviaires d’Europe. Le 28 février, un train de voyageurs est entré en collision de front avec un train de marchandises circulant en sens inverse sur la même voie, entraînant l’effacement du train de voyageurs plus léger et plus rapide.
Selon Le gardien, « les trains circulaient sur ce qui semble être un tronçon bien entretenu de la ligne principale électrifiée. » Prenez un moment pour laisser transparaître la non-pertinence de cette observation. Nous parlons d’une collision frontale. Bien sûr, ce n’était pas la piste.
Était-ce une « erreur humaine tragique », alors, alors que le Premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis annoncé? Le chef de gare de Larissa a été arrêté et risque une longue peine de prison. Comme c’est pratique qu’il y ait quelqu’un à blâmer.