Lignes vertes des banquiers centraux

Lignes vertes des banquiers centraux

Il est de plus en plus évident que le réchauffement climatique, en particulier par ses effets sur l’agriculture, peut créer des pressions inflationnistes et que les risques physiques et de transition créés par le changement climatique pourraient compromettre la stabilité financière. Alors, pourquoi n’y a-t-il pas de consensus parmi les banquiers centraux sur la manière dont la politique monétaire devrait réagir ?

LONDRES – Le changement climatique est devenu un défi majeur pour les banques centrales. Dans quelle mesure leur politique monétaire et leur approche de la supervision bancaire devraient-elles en être influencées ?

D’une part, il est de plus en plus évident que le réchauffement climatique, en particulier par ses effets sur l’agriculture, peut créer pressions inflationnistes. Et il existe des preuves encore plus solides que les risques physiques et de transition créés par le changement climatique ont, et continueront d’avoir, une impact majeur sur la valeur des actifs financiers et des entreprises financières, que les responsables de la stabilité du système financier ne peuvent ignorer.

D’autre part, les politiques visant à augmenter les coûts de l’énergie et à réduire les émissions sont extrêmement controversé, notamment aux États-Unis. Une approche proactive pourrait conduire la banque centrale dans une zone de guerre politique, vulnérable aux attaques des deux côtés.

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