Renforcer la résilience dans les pays en développement

Renforcer la résilience dans les pays en développement

Les graves conséquences économiques de la COVID-19 ont annulé des décennies de progrès dans les pays en développement, compromettant la capacité de ces pays à investir dans l’adaptation au climat et la préparation aux pandémies. Pour renforcer la résilience et restaurer la biodiversité, ils doivent attirer des capitaux privés et institutionnels.

BEIJING – Dans son dernier Perspectives de l'économie mondiale, le Fonds monétaire international note au passage que l’impact économique du COVID-19 sur les économies émergentes et en développement a été beaucoup plus grave qu’on ne le pensait auparavant. Alors que les taux de croissance du PIB dans les pays développés sont revenus à leurs tendances d’avant la pandémie, ceux des pays en développement sont encore plus faibles.

Les cicatrices économiques de la COVID-19 dans les pays en développement, en particulier le surendettement important et l’insuffisance des investissements dans la croissance future, resteront visibles pendant des décennies. Et à mesure que les catastrophes environnementales deviennent de plus en plus fréquentes et graves, la pandémie pourrait être le signe avant-coureur de chocs futurs. Le COVID-19 n’est ni le dernier ni le virus le plus virulent auquel le monde sera confronté.

Après tout, les pandémies sont loin d’être la seule menace environnementale qui touche de manière disproportionnée les pays à faible revenu. Le changement climatique et la perte de biodiversité, ainsi que la résistance aux antimicrobiens, la pollution de l'air et le saturnisme, entre autres, sont tous susceptibles de freiner considérablement la croissance des économies en développement.

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