La bonne réponse à l’agression russe
La façon dont le monde répondra à la guerre d’agression de la Russie contre l’Ukraine aura des implications considérables pour la paix et la coopération mondiales dans l’avenir. Quelle que soit l’issue finale des négociations, la paix doit être juste et respecter les principes fondamentaux de l’ordre international.
HELSINKI – En octobre 2022, une grande majorité des États membres des Nations unies ont voté en faveur d’une résolution condamner La guerre d’agression de la Russie contre l’Ukraine et ses tentatives illégales d’annexer le territoire ukrainien. Désormais, la communauté internationale doit accroître la pression sur le Kremlin en aidant l’Ukraine à maintenir une capacité de défense efficace et en durcissant les sanctions (y compris en comblant les lacunes actuelles).
Le soutien de la Finlande à l’Ukraine repose sur le principe inscrit dans Article 51 de la Charte des Nations Unies, qui reconnaît un « droit naturel de légitime défense individuelle ou collective en cas d’attaque armée contre un membre des Nations Unies, jusqu’à ce que le Conseil de sécurité ait pris les mesures nécessaires au maintien de la paix et de la sécurité internationales ». Non seulement l’Ukraine a le droit de se défendre, mais la Finlande et les autres membres de l’ONU ont le droit d’aider l’Ukraine dans ses efforts.
Alors que la Russie a paralysé le Conseil de sécurité avec son veto, l’ONU au sens large a néanmoins démontré sa capacité à agir, l’Assemblée générale occupant le devant de la scène et condamnant l’agression russe par de nombreuses résolutions. Les agences des Nations Unies ont livré aide humanitaire aux victimes sur le terrain et est intervenu pour débloquer les expéditions de céréales et d’engrais à travers le Initiative céréalière de la mer Noire. De même, l’Agence internationale de l’énergie atomique discute avec les deux parties dans ses efforts pour maintenir la sûreté nucléaire. Toutes ces pistes de négociation, accompagnées de succès accords d’échange de prisonniersoffrent des lueurs d’espoir pour la diplomatie internationale.