La liberté religieuse prime-t-elle sur le bien-être animal ?

La liberté religieuse prime-t-elle sur le bien-être animal ?

La Cour européenne des droits de l'homme a récemment statué que les lois exigeant l'étourdissement préalable des animaux avant leur abattage restreignent la liberté religieuse des juifs et des musulmans. Toutefois, elle a également conclu que la protection du bien-être des animaux fait partie de l’objectif légitime du gouvernement consistant à protéger la moralité publique.

MELBOURNE – Le mois dernier, la Cour européenne des droits de l'homme a statué sur une affaire, Le Comité exécutif des musulmans de Belgique et autres c. Belgiquecela nécessitait un équilibre entre liberté religieuse et bien-être animal.

Les provinces belges de Flandre et de Wallonie ont adopté des lois exigeant que tous les animaux abattus pour la consommation humaine soient étourdis avant d'être tués. Les communautés musulmanes et juives ont cherché à renverser la législation, affirmant qu'elle violait leur liberté d'abattre les animaux de la manière prescrite par leurs lois alimentaires.

Les requêtes précédentes auprès de la Cour constitutionnelle belge et de la Cour de justice de l'Union européenne ayant échoué, les requérants se sont tournés vers la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH), une juridiction du Conseil de l'Europe, devant laquelle tous les pays européens, à l'exception de la Biélorussie. et la Russie appartiennent. Tous les membres du Conseil de l'Europe doivent ratifier la Convention européenne des droits de l'homme.

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