Les DTS sont la grande source inexploitée de financement climatique
Au lieu de se quereller sur la formulation des engagements politiques nationaux, les pays du G7 devraient promouvoir de nouvelles émissions de droits de tirage spéciaux, l’actif de réserve du Fonds monétaire international. En réaffectant les DTS existants, les pays riches pourraient débloquer des financements pour des projets d’atténuation du changement climatique dans le monde en développement.
NEW DELHI – La Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques (COP28) à Dubaï est l’occasion de réfléchir aux objectifs de ces grands sommets internationaux coûteux et à forte intensité de carbone. Au lieu d’être des exercices cyniques et inutiles, de tels rassemblements pourraient servir de plates-formes pour faire avancer les changements transformateurs nécessaires pour atténuer les pires effets de la crise climatique actuelle.
Mais pour y parvenir, les dirigeants politiques doivent cesser de se chamailler sur la formulation d’engagements politiques nationaux qui ne prendront effet que dans un avenir lointain, bien au-delà de leur propre mandat, et se concentrer sur des actions concrètes qui pourraient débloquer des financements pour des projets d’atténuation du changement climatique à travers le monde. le monde en développement.
Étant donné que les pays à faible revenu attendent toujours le montant relativement modeste des fonds climatiques qui leur ont été promis il y a plus de dix ans, cela peut sembler une chimère. Mais même dans le cadre institutionnel actuel de l’économie mondiale, il existe des moyens viables et peu coûteux de renforcer le financement climatique. Les droits de tirage spéciaux (DTS, l’actif de réserve du Fonds monétaire international) en sont un excellent exemple.
