Maximes pour l’ère de l’IA

Maximes pour l’ère de l’IA

Bien trop souvent, les débats sur la technologie, l’innovation et le progrès tombent dans des dichotomies grossières – humains contre machines, utopie contre dystopie – qui détournent l’attention du sujet en question. Plutôt que de nous concentrer sur les extrêmes, nous devrions adopter une vision plus nuancée et historiquement informée de nos outils et de nous-mêmes.

PÉROUSE – Les débats sur la technologie se réduisent de plus en plus à de fortes dichotomies. L’intelligence artificielle doit être freinée, ou accélérée : thèse et antithèse, mais pas de synthèse. Plutôt que de choisir un camp, nous devrions envisager des cris de ralliement alternatifs qui mettent l’accent là où il appartient : l’humanité.

À cette fin, je propose six maximes. Le premier est une célèbre boutade du général carthaginois Hannibal : « Soit je trouverai un moyen, soit j’en ferai un. » L’IA étant encore à ses débuts, nous avons à peine effleuré la surface de son potentiel. L’IA peut nous aider à trouver des chemins que nous ne pouvions pas voir auparavant, et elle peut nous aider à en créer de nouveaux grâce à la force de la créativité humaine. Des outils comme ChatGPT, Copilot et Pi sont formés sur du matériel par et sur des personnes. Loin de nous remplacer, ils nous prolongent.

Imaginez trouver un fil conducteur de réflexion auparavant indiscernable qui traverse Gödel, Escher, Bach, Caravaggio, Rousseau et Vivaldi ; ou un fil reliant les ingrédients que vous avez dans votre cuisine. Une vaste collection de créations humaines et de contributions passées est suspendue devant nous comme une tapisserie en expansion, et nous disposons désormais des outils nécessaires pour en faire plus que n’importe quelle génération précédente.

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