Une meilleure année pour les marchés boursiers ?

Une meilleure année pour les marchés boursiers ?

Compte tenu de toutes les déceptions économiques en 2022, les perspectives pour la nouvelle année sont plutôt optimistes, les craintes de récession dominant une grande partie de la conversation. Mais une vieille heuristique de l’industrie financière et les développements récents de l’économie réelle ont peut-être maintenant affaibli le cas des pessimistes.

LONDRES – Même si cela fait presque une décennie que j’ai quitté un emploi à temps plein dans la finance, les marchés – et les bizarreries du marché – me fascinent toujours, surtout lorsqu’ils envoient des signaux qui vont à l’encontre d’un consensus largement répandu parmi les analystes et les investisseurs. Compte tenu de toutes les déceptions en 2022, les perspectives pour la nouvelle année sont assez pessimistes. Les grandes entreprises annoncent des licenciements et le Fonds monétaire international prévision qu’au moins un pays sur trois connaîtra une récession cette année.

Les raisons d’un tel pessimisme ne sont pas difficiles à trouver. Les grandes surprises inflationnistes de 2022 ont déclenché un resserrement massif et rapide des politiques monétaires dans la plupart des grandes économies, et les principales banques centrales ont continué à parler dur. Bien que la Réserve fédérale américaine ait réduit l’ampleur de ses hausses de taux d’intérêt de 75 points de base à 50 points de base en décembre, elle a rendu clair que d’autres hausses de taux sont probables – et qu’une baisse des taux n’est pas prévue pour 2023. Pire encore, de nombreux autres problèmes, comme la guerre de la Russie en Ukraine, continuent de mijoter, menaçant les chaînes d’approvisionnement, les marchés et les économies du monde entier.

À un certain moment de ma carrière, on m’a présenté un vieil almanach qui offrait une gamme infinie d’heuristiques sur les performances passées des marchés boursiers américains. Une pépite qui m’est toujours restée à l’esprit est la règle des cinq jours : si l’indice S&P 500 réalise un gain net au cours des cinq premiers jours de bourse de l’année civile, les actions se comporteront bien pour l’ensemble de l’année. Lorsque j’ai demandé à mes collègues de le vérifier pour la période 1950-2014, ils ont constaté qu’il était vrai plus de 80 % du temps.

A lire également