L'économie chinoise ne peut pas exporter ses problèmes

L'économie chinoise ne peut pas exporter ses problèmes

La Chine continue de traiter uniquement les symptômes, plutôt que la cause sous-jacente, de son malaise économique. Il devrait faire tout ce qui est en son pouvoir pour accroître la consommation intérieure et réduire l’épargne excessive ; au lieu de cela, il s’appuie sur les marchés d’exportation dans un monde qui abandonne rapidement le libre-échange.

TAIPEI/CAMBRIDGE – Dans moins d'un mois, des dirigeants d'entreprises, de gouvernements, de la société civile et d'organisations internationales se rendront en Chine pour une réunion annuelle organisée par le Forum économique mondial. Le « Davos d'été » de cette année devrait se concentrer sur les prochaines frontières de la croissance, et l'économie chinoise sera au centre des projecteurs. Il est bien connu que la deuxième économie mondiale est en difficulté atteindre le niveau de croissance souhaité par le gouvernement alors qu'il fait face à d'importantes sorties de capitauxun bulle immobilièreun début crise de la dette, et d'autres problèmes. Pourtant, il est difficile de décrypter l’état exact de l’économie du pays. L’accès aux données officielles diminuant rapidement, certains analystes question la crédibilité des statistiques du PIB publiées.

Parmi les nombreux sujets liés à la Chine qui devraient être abordés à Dalian, le commerce figurera probablement en bonne place, compte tenu de ses implications directes pour le reste du monde. Les performances des exportations chinoises ont été exceptionnelles en 2020 et 2021, lorsqu'elles ont atteint capacité excédentaire produire pour un monde confiné. Et en 2023, son excédent commercial déclaré, à 823 milliards de dollarsétait plus du double de celui du ère pré-COVID. (Bien que ses exportations aient quelque peu diminué depuis 2022, cela partait d’un niveau très élevé).

Dans le même temps, les importations sont restées modérées, la Chine ayant remplacé les produits étrangers par des produits étrangers. Production domestique, notamment la fabrication. Intuitivement, tout cela ressemble à l’histoire d’une économie aux fondations très solides, récent lent Les performances macroéconomiques ressemblent à un ralentissement cyclique. Mais la réalité est bien différente.

A lire également