L’Europe doit mettre un frein aux flux de pétrole russe via la Turquie

L’Europe doit mettre un frein aux flux de pétrole russe via la Turquie

Entre février 2023 et février 2024, les États membres de l'Union européenne ont importé pour 3,1 milliards d'euros de produits pétroliers en provenance de trois ports turcs, qui dépendent fortement des combustibles fossiles transportés par voie maritime en provenance de Russie. L'Union doit combler cette lacune dans les sanctions pour arrêter de financer la guerre d'agression du Kremlin contre l'Ukraine.

SOFIA – Pour apprécier l’essor du commerce des combustibles fossiles russes, il suffit de se rendre sur un toit-terrasse le long du Bosphore. En mars dernier, alors que je sirotais du thé sur une terrasse d’Istanbul, j’ai pu observer, pendant deux heures, au moins quatre pétroliers – identifiés plus tard grâce à des sites Web de trafic maritime en open source – transporter du brut et des produits raffinés russes à travers l’un des points d’étranglement maritime les plus fréquentés au monde.

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