L’Europe est-elle trop grande pour un nouvel élargissement ?
La promesse d’adhésion à l’UE est considérée comme un mécanisme puissant pour renforcer la stabilité, la démocratie et la prospérité dans toute l’Europe, et neuf candidats sont désormais reconnus pour l’adhésion. Mais les institutions européennes ont du mal à définir une vision commune pour 27 États membres, alors comment peuvent-elles en accueillir jusqu’à 36 ?
MADRID – Plus tôt ce mois-ci, l'Union européenne a célébré le 20e anniversaire de son le plus grand élargissement jamais réalisé, ce qui a amené dix nouveaux membres dans le bloc. Cet événement reste un puissant rappel du potentiel de l’UE à faire progresser la paix et l’unité sur le continent européen. Mais, à une époque de profondes divisions internes et d’un environnement extérieur de plus en plus instable, l’idéalisme vertigineux de 2004 semble un rêve lointain, et les perspectives d’un nouvel élargissement semblent incertaines.
La promesse d’adhésion à l’UE a longtemps été considérée comme un mécanisme puissant pour renforcer la stabilité, la démocratie et la prospérité sur l’ensemble du continent. Le ajout Le Portugal et l’Espagne dans les années 1980 – transitions démocratiques dans les deux pays – illustrent cette dynamique.
Mais en 2004, lorsque huit pays post-communistes (ainsi que Malte et Chypre) les ont rejoints, sans parler de l'accord de 2007, accession de la Bulgarie et de la Roumanie, la logique de l'élargissement a changé. L’expansion du marché unique et le renforcement des fondements de la démocratie dans toute l’Europe demeurent des objectifs essentiels.