Wall Street risque de compromettre la liberté à Hong Kong

Wall Street risque de compromettre la liberté à Hong Kong

En participant à un grand sommet sur l’investissement à Hong Kong, les financiers occidentaux montrent ce qui les anime réellement. La seule conclusion à tirer est qu’ils sont prêts à rechercher des profits à court terme, même si cela implique de financer un régime répressif qui n’a pas caché son animosité envers l’Occident.

NEW YORK – Début novembre, les gros bras de Wall Street se rendront à Hong Kong pour un sommet financier mondial, dînant au Palace Museum (présentant des œuvres impériales chinoises prêtées par Pékin) avant de se réunir à l'hôtel Rosewood voisin, l'un des plus chics de la ville. Là, le dessus en laiton de Goldman Sachs, Morgan Stanley, JPMorgan et 100 autres sociétés financières dégusteront des plats délicieux et des vues à couper le souffle tandis que les dirigeants de Hong Kong leur présenteront les bénéfices à réaliser dans l'ancienne colonie britannique.

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