Comment financer l’enseignement supérieur en Afrique

Comment financer l’enseignement supérieur en Afrique

Compte tenu de la croissance démographique rapide de l’Afrique, de la faiblesse des finances publiques et de la faiblesse des revenus privés, le financement de l’enseignement supérieur s’est avéré être un défi fondamental. Un modèle de financement hybride représente la meilleure chance de fournir à tous les jeunes Africains un accès à des collèges et universités abordables et de bonne qualité.

CAMBRIDGE – Les activités sur le campus de l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) du Sénégal, l’un des plus grands établissements d’enseignement supérieur d’Afrique, ont été suspendu depuis juin dernier, lorsque les étudiants ont protesté violemment contre l’emprisonnement du principal leader de l’opposition du pays. La fermeture prolongée a rendu la vie difficile aux étudiants de l’UCAD, dont beaucoup résident habituellement sur le campus, et a perturbé les opérations, car les cours en ligne ne sont pas largement disponibles.

Les déficits d’apprentissage devenus visibles exacerbent les inégalités, alimentent les tensions sociales et menacent la réputation du système d’enseignement supérieur du Sénégal. Les appels à la réouverture de l’UCAD sont devenus plus forts, mais la situation politique s’est aggravée – menée par le report de l’élection présidentielle – pratiquement l’exclure.

L’UCAD est loin d’être la seule institution africaine d’enseignement supérieur en crise. Les récentes grèves des syndicats d’étudiants et d’enseignants ont touché les collèges et universités publics du pays. Nigeria, Ghana, Afrique du Sud, et d’autres pays. Ces grèves reflètent des agendas divers, allant de l’activisme politique aux revendications pour de meilleurs salaires, des allocations de vie chère plus élevées, de meilleures conditions de travail et une aide financière accrue pour les étudiants.

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