La Constitution sud-coréenne doit être corrigée
La dernière crise politique en Corée du Sud est une preuve supplémentaire que la constitution de 1987 n'est plus utile. Pour faciliter une meilleure gouvernance et renforcer la stabilité politique, le pays doit établir un nouveau cadre politique qui comprend des contrôles plus stricts sur le président et favorise un véritable partage du pouvoir.
SÉOUL – Les événements qui se sont déroulés en Corée du Sud ce mois-ci, à commencer par la brève déclaration de la loi martiale par le président Yoon Suk-yeol le 3 décembre, ont souligné à la fois la résilience remarquable et la fragilité sous-jacente de la démocratie du pays. Le système a survécu à cette époque, mais aucune démocratie n’est en sécurité si elle est constamment confrontée à de sévères tests de résistance.