Une réussite africaine en matière de financement du développement

Une réussite africaine en matière de financement du développement

Cette semaine, donateurs et emprunteurs se réuniront à Zanzibar, en Tanzanie, pour examiner le cycle de financement actuel de l’Association internationale de développement de la Banque mondiale. La réunion montrera comment l’IDA est devenue une source majeure d’aide pour les pays africains, tout en illustrant la nécessité d’augmenter ses contributions.

WASHINGTON, DC – Cette semaine, des représentants des pays donateurs et emprunteurs se sont réunis à Zanzibar, en Tanzanie, pour examiner le cycle de financement actuel de l’Association internationale de développement (IDA), l’organisme de prêts concessionnels de la Banque mondiale. Ils font le point sur les programmes en cours de l’IDA et sur les besoins des personnes les plus pauvres du monde. Mais le choix du lieu est important, car il permet aux participants d’être témoins de l’impact extraordinaire du financement de l’IDA, tout en reflétant le rôle central de l’Afrique dans le développement, aujourd’hui et à l’avenir.

D’ici 2050, une personne sur quatre sur la planète sera africaine, et le continent aura la main-d’œuvre la plus nombreuse et la plus jeune du monde, ainsi que de vastes marchés de consommation. Toutefois, à l’heure actuelle, les pays africains – dont beaucoup sont fragiles et en proie à des conflits – comptent parmi les plus pauvres du monde. Autour 462 millions Les habitants de l’Afrique subsaharienne (ASS) vivent dans une pauvreté extrême, alors que de nombreux gouvernements sont aux prises avec des conditions météorologiques catastrophiques, les conséquences de la pandémie de COVID-19 et des niveaux élevés d’endettement et de chômage.

Pour réaliser l’énorme potentiel de l’Afrique, les gouvernements doivent se concentrer sur l’augmentation des opportunités d’emploi. Actuellement, seulement un travailleur sur six en ASS, a un emploi salarié, contre une personne sur deux dans les pays à revenu élevé. En l’absence d’un revenu stable, de nombreux Africains ne peuvent pas prospérer ou planifier leur avenir. Créer de nouveaux et meilleurs emplois pour les jeunes favoriserait une croissance inclusive et transformerait la richesse démographique du continent en un dividende économique.

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